Conseil Administration du 27 septembre 2008

Présents : Tony Dorizon, Yannick Boitrelle, Jacques Tyc, Michel Barbelivien,
RaymondeVarin, Lionel Chanu, Maryse Marchal, Nelly Hervé, Michel Chopart,
Chantal Chopart, Anne Pascale Patris ;

Excusés : Richard Valero, Yann Lemarié, Michel Legendre, Sandrine Bounolleau, Dominique
Vollot. Yann Boutigny-Lizerand.

La réunion commence sur un rappel des cotisations et des assurances à mettre à
jour.

Est abordé ensuite la présentation des différents festivals et projets :
Intervenant Yannick Boitrelle.

R .N.T.A. : 15 à 16 compagnies invitées avec la venue d’une troupe de L’Orne.

Les 5 départements sont ainsi représentés, la manifestation est bien couverte par la
presse. Subvention de 4 500 euros

L’hébergement des comédiens se fera chez l’habitant ou à l’hôtel si besoin.

Un accord va être passé avec l’A.N.P.E. pour la formation de stagiaires régisseurs.

L’ouverture des rencontres se fait sur une grande diversité des spectacles.

Un défraiement de 200 euros est prévu pour les troupes se produisant dans la
grande salle..

Michel Chopart propose de fidéliser le spectateur en lui donnant un questionnaire à
chaque rencontre sur lequel il laisserait son adresse et avis sur les spectacles. Y
ajouter le calendrier des prochaines manifestations.
Jacques Tyc doit se charger de préparer ce questionnaire.

Des questions diverses sont posées :
-comment intéresser le spectateur au blog
– créer un journal,
– créer des reportages vidéo sur chaque troupe. Yannick Boitrelle propose de réaliser
des enregistrements audio.
-instaurer des liens avec les autres troupes non fédérées et les troupes fédérées
mais inactives.

PONT AUDEMER : intervention de Michel Barbelivien.
Le festival se déroulera le 10 et 11 janvier 2009.
Le théâtre est prêté et il y aura deux spectacles le samedi et 3 spectacles le dimanche.

Anne Pascale PATRIS souligne l’intérêt de faire circuler l’information au conseil
d’administration avant la création d’un festival et sa mise en place. Elle insiste sur la
communication en amont afin de faciliter la tâche des organisateurs.

HOULGATE : intervention de Lionel Chanu. Le festival se déroulera le 10 et 11
octobre 2008 et ne se fera désormais que tous les deux ans, faute de manque
d’affluence malgré les partenariats et la bonne communication.
Les soirées seront en deux parties avec un buffet froid le vendredi soir entre les deux
spectacles et un apéritif de samedi. Les tarifs sont de 5 euros par spectacles, 10
euros pour une soirée et un repas. Un « pass » de 20 euros pour les deux jours
repas et apéro compris.
Le problème soulevé est comment susciter l’intérêt des notoriétés, municipalités.

LOUVIERS: intervention de Yannick Boitrelle. La compagnie Trac’nart propose
le lieu du moulin 330 places. C’est un site dédié aux pratiques amateurs. L’idée est
de mettre en place une semaine de travail avec l’accompagnement de professionnels
avec une représentation des spectacles à la clé.
3 troupes seraient en formation et un festival serait mis en place le week-end. ;
L’hébergement serait assuré au gite, sur place et 3 salles seraient à disposition pour
travailler.
Le projet prévu mi mars est reporté au deuxième semestre, la date restant à fixer.

Anne Pascale PATRIS propose de maintenir ce projet et de trouver pour le début
d’année un autre lieu pour la formation avec les professionnels et les troupes.
Différentes propositions sont soumises, Nelly Hervé propose de contacter ST Clair,
Anne Pascale PATRIS, l’école primaire de Forges les Eaux. Un appel est lancé à
toutes les bonnes idées.

CABOURG : Intervention de Yannick Boitrelle. Le festival de CABOURG est un
festival universitaire des Grandes et est épaulé par la municipalité avec des
partenariats divers et sponsoring. Il s’adresse à une majorité de parisiens.
Lionel CHANU regrette que la troupe FNCTA d’Houlgate n’ait pas été invitée. Lionel
a été refusé à la remise des prix.

Différents autres thèmes ont été également abordés :
TROUPE FEDERALE : Anne Pascale Patris récapitule l’expérience de l’Orgueil
ou plusieurs troupes normandes s’étaient fédérées pour monter le projet et le
présenter à Aix les bains. S’était suivi depuis des échanges d’idées et de réflexions
avec Michel Legendre sur le sujet d’une troupe Fédérale. Un appel à candidature
avait été lancé puis abandonné faute de manque de participants
Il est proposé de créer un festival du théâtre court avec plusieurs créations de ce
genre.

STAGE YANN DACOSTA : Yannick Boitrelle explique que le stage se
déroulera au centre Malraux à Rouen. 35 dossiers sont arrivés pour postuler comme
comédiens et 11 comme metteur en scène. C’est Yann Dacosta qui a fait la sélection
et retenu les dossiers.

LA JOURNEE MONDIALE DU THEATRE : c’est le 27 mars de chaque année
depuis 1962.

LES RELAIS JEUNES : Anne Pascale Patris soulève la difficulté à bien saisir le
travail des relais jeunes, leurs responsabilités, l’investissement. Une réunion est
demandée avec Emilie Charpentier et Claude Minier et les relais jeunes Normandie.
Des membres du C.A. sont intéressés pour y assister. Anne Pascale Patris se
charge de prendre contact avec Paris et de fixer lieu et date de la réunion.
L’ensemble d’un C.A. en sera informé et invité.

LE BLOG : Nelly Hervé rappelle que Sandrine Bounolleau propose que des
reportages troupes soient crées par des reporters locaux. Ces reportages seraient
affichés sur le blog.
Anne Pascale Patris demande que suite aux petites annonces passées, les
interessés précisent à Sandrine lorsqu’ils ont trouvé, afin de retirer les annonces.
Il est proposé aux troupes de créer leur propre blog et de faire un lien avec celui de
la F.N.C.T.A normandie. Ce dernier faisant également le lien avec tous les blogs et
sites des troupes affiliées.
Chaque troupe doit présenter son propre texte,
Une proposition d’aide est lancée. Tony Dorizon se propose et prendra contact avec
Sandrine Bounolleau. La difficulté de lecture des affiches peut être remédié en
proposant avec l’envoi de l’affiche, le texte à part.
Il faut préciser si c’est à diffuser ou pas et également envoyer les info via l’adresse
FNCTA normandie.
Sandrine confirme la mise en place des infos envoyées, ne pas hésiter à lui rappeler
en cas de non confirmation de sa part.
Suite aux propos agressifs envers les organisateurs d’Houlgate, la présidente va
rédiger un mot. L’annotation concernant le souhait que personne ne vienne au
festival va être retirée et l’ensemble des propos agressifs seront retirés dans les 15
jours. Cette proposition a été adoptée à l’unanimité.

PROCHAINS STAGES : Yannick Boitrelle a évoqué un stage de maquillage.
Des cartes de visites pour tous les membres du CA a été également demandé.
Jacques Tyc prend contact avec un organisme qui en fait gratuitement.
Il est demandé de répondre rapidement à Dominique Vollot lors d’inscriptions afin de
lui éviter du travail supplémentaire. Son travail et son engagement sont mis en avant.
N’ont pas été abordés, par manque de temps :
– les comptes,
– les stages d’assistants intervenants
Ces informations devront être évoquées aux RNTA et envoyées par mails.
PS : Faute de temps non abordés aux RNTA….Vous trouverez la situation comptable
de notre association en Annexe.

LA COFAC : Vous trouverez ci dessous un communiqué de la COFAC concernant
le retrait du projet loi sur la pratique en amateur.

C O F A C / Coordination des Fédérations et Associations de Culture et de
Communication

Communiqué de presse
Paris, le 29 septembre 2008

Amateurs sur scène : texte retiré, concertation demandée et vigilance
maintenue !

Le Ministère de la Culture a divulgué cet été une nouvelle version de l’avant-projet de
loi sur la participation des amateurs aux représentations de spectacle vivant qui a
suscité une grande inquiétude et des interpellations nombreuses des fédérations et
associations concernées, relayées par des parlementaires. La rue de Valois a
annoncé le 9 septembre que ce texte était retiré, la forme législative écartée et qu’un
travail de concertation reprenait dès cet automne.

Rappel des faits
Le décret de 1953 régissant la situation des amateurs est obsolète, et les articles du
Code du travail concernant le travail dissimulé inappropriés pour les amateurs se
produisant dans des spectacles. Les organisations membres de la COFAC ont
d’abord vu d’un bon œil s’enclencher un travail de redéfinition de ce qu’est un
amateur, de sa place et de son statut lorsqu’il se produit sur une scène de spectacle.
Les organisateurs de spectacle d’amateurs sont en effet souvent à la merci d’une
interprétation stricte du Code du travail qui plaide pour une présomption de salariat.
Le texte initialement mis au débat n’’opposait pas les amateurs et les professionnels,
et s’attachait à définir une règlementation plus claire, en particulier en s’appuyant sur
la notion de cadre lucratif et non lucratif de la manifestation.

Au printemps 2007, l’accord des syndicats de salariés, d’employeurs, des pouvoirs
publics et des fédérations de pratiques en amateur a semblé un moment possible. La
COFAC avait alors manifesté son soutien à la logique du texte non sans poser un
certain nombre de questions qui étaient restées sans réponses.

A l’été 2008, soit après près d’un an de silence, un décret d’application, élaboré sans
concertation et jugé par la COFAC comme arbitraire et inopérant voire contreproductif,
était divulgué sans explications. La levée de boucliers fut générale, avec
souvent des argumentaires partiels voire partiaux, des interrogations parfois
justifiées, des certitudes qui laissent parfois songeur tant elles en disent long sur la
méconnaissance de la règlementation en vigueur.

(Re)commencer
La Ministre de la Culture et de la Communication annonce dans son communiqué du
11 septembre « qu’’aucune décision ne sera prise (…) tant qu’’un véritable
consensus n’’aura pas été dégagé entre toutes les parties ».

La COFAC se félicite de cette décision et entend participer aux travaux
annoncés pour que les amateurs puissent se produire en public dans une
totale sécurité juridique. Elle continuera de défendre, loin des caricatures, une
conception ouverte des pratiques artistiques des amateurs, en harmonie plutôt
qu’en concurrence avec celles des professionnels. Les amateurs ne veulent ni
travailler ni gagner plus. Ils sont une chance plutôt qu’’une incongruité.
Bénévoles des arts et de la culture, ils souhaitent poursuivre et enrichir leurs
pratiques au contact des professionnels, et partager leur passion avec le
public. Il est temps que les pouvoirs publics reconnaissent et considèrent à
nouveau les pratiques artistiques en amateur comme un vivier de culture
populaire et de lien social, comme une contribution citoyenne à la vie des
territoires.


Contact: François MOREAUX – COFAC – 01 43 55 60 63 – co.fac@wanadoo.fr
Plus d’’info: http://www.cofac.asso.fr/

La présidente
Anne Pascale PATRIS